À l’heure actuelle, une majeure partie des consommateurs fait ses emplettes en grande surface. Ouverts tout au long de la journée, les hypers et les supermarchés sont appréciés pour le large choix de produits qu’ils proposent… Mais pas seulement. En effet, la plupart des consommateurs pensent qu’ils ont tout intérêt à faire leurs courses en grande surface pour ne pas trop dépenser. Et si nous vous disions qu’il est possible de faire des économies sur votre plein de course habituel en passant par les circuits courts ? Si de nombreux ménages restent encore septiques, la vente directe et la vente indirecte (avec un seul intermédiaire) permettent d’amoindrir la facture finale, et cela, pour plusieurs raisons. Alors, comment le circuit court peut-il vous faire réaliser de précieuses économies ? C’est la question à laquelle nous répondons dans cet article.

Circuit court : moins d’intermédiaires, moins de marge

Comment le circuit court permet-il de réaliser des économies ? Pour le savoir, il est, avant tout, essentiel de comprendre comment fonctionne la grande distribution et de prendre connaissance de la répartition des coûts.

Les grands groupes tels que Carrefour, Géant ou Auchan se fournissent auprès de milliers d’agriculteurs et d’éleveurs au quotidien. Aux prix d’achat viennent s’ajouter des coûts relatifs à la communication, aux moyens de distribution et à la marge. En résultat, les prix des produits sont souvent multipliés par deux, voire même par trois.

Pour ce qui est des circuits courts (vente directe ou indirecte avec un seul intermédiaire), le prix final d’un produit est, la majeure partie du temps, composé des coûts de conception, de transport et de la marge. Vous l’aurez compris : un produit vendu en circuit court revient moins cher, car le nombre d’intermédiaires est minimisé.

 

D’après une enquête réalisée par le Figaro en 2016, les économies réalisées en circuit court avoisineraient les 12 %. Ce qui reviendrait à économiser 36 euros sur un panier de 300 euros. Sur l’année, les gains s’élèveraient à 432 euros. Une belle somme, vous en conviendrez !

Dans un tel contexte, pourquoi les consommateurs ne se tournent-ils pas vers les circuits courts ? La raison est simple : consommer en circuit court sous-entend un changement de mode de vie. Même si la grande distribution et les circuits courts proposent de nombreux produits en commun, il faut faire une croix sur les denrées industrielles. Mais ce n’est pas tout. En effet, les adeptes du circuit court consomment uniquement des produits de saison. Ils doivent également se rendre disponibles pour ne pas louper les jours des marchés. Alors oui, consommer en circuit court est synonyme de changements, mais ne valent-ils pas le coup ?

Circuit court : pour lutter contre le gaspillage

L’enquête du Figaro a mis en valeur un aspect des plus intéressants : le circuit court aurait des retombées positives sur le gaspillage. Comment cela se fait-il ? Agriculteurs et éleveurs ne trient pas leurs produits de la même manière que les mastodontes de la grande distribution. À l’inverse des rayons des hypermarchés où les fruits et légumes « moches » n’ont pas leur place, les étagères des producteurs en pullulent. À noter que ces denrées sont tout aussi bonnes ; l’aspect étant le seul élément les différenciant.

Toujours d’après la même enquête, les consommateurs consommeraient mieux. Ils calculeraient leurs besoins alimentaires de façon plus précise et achèteraient ainsi en moins grande quantité. Beaucoup moins d’aliments se retrouveraient à la poubelle, faute de ne pas avoir été consommés à temps.

Que pouvons-nous en conclure : le circuit court permet de réaliser des économies non-négligeables en plus d’avoir des impacts positifs sur l’environnement. Consommer en circuit court est un choix de mode de vie qui oblige les consommateurs à modifier leur comportement et leurs habitudes. Mais après tout, c’est pour la bonne cause, non ?