Le surendettement est un fléau qui touche de nombreux ménages. Les accumulations de coups durs amènent beaucoup de particuliers à se tourner vers des organismes de crédits pour continuer à vivre. Toutefois, une fois pris dans l’engrenage, il se révèle très difficile de s’en sortir, notamment lorsque plusieurs prêts ont été contractés en même temps. Les mensualités deviennent tellement importantes que les ménages n’ont pas d’autres choix que d’emprunter ailleurs pour rembourser les crédits initiaux. Il y a aussi les familles qui accumulent les factures ; ne disposant pas des moyens financiers nécessaires pour toutes les régler. S’il est vrai que le surendettement est une spirale infernale, cela ne veut pas dire qu’on ne peut pas s’en sortir. Focus sur les solutions pour y parvenir définitivement.

Surendettement : contacter les créanciers

Les dettes s’accumulent, de la même manière que les lettres de relance et les rejets de chèques ? La première étape consiste à ne pas fuir ses problèmes. Plus vous ferez l’autruche, plus vous aurez de problèmes par la suite. Le moment est alors venu de prendre le taureau par les cornes et de contacter ses créanciers pour négocier des délais de paiement et des échelonnements. Gardez en tête que vous n’êtes pas la seule personne / ménage à devoir faire face à ce genre de situation. Les entreprises telles que EDF, GDF et autres sont régulièrement confrontées à ce type de problème. Il n’y a que très peu de chances que l’on ne vous accorde pas une faveur, tant en terme de délai qu’en terme d’échelonnements. Alors, prenez votre courage à deux mains, et décrochez votre téléphone !

Surendettement rime avec difficultés financières. Ce qui signifie que l’heure est aux économies, même aux plus petites. Ainsi, prenez le temps d’éplucher vos dépenses. Tout d’abord, focalisez-vous sur celles qui sont obligatoires : assurances, mutuelles, etc… Et faites jouer la concurrence. La toile regorge de sites internet (ex : lesfurets.com) qui permettent de comparer les offres des différents organismes. N’hésitez pas à changer de banque, de mutuelle ou de fournisseur internet si vous trouvez mieux ailleurs. Même si cela requiert quelques démarches administratives, le jeu en vaudra la chandelle et votre pouvoir d’achat ne s’en portera que mieux !

Surendettement : focus sur le regroupement de crédits

Il y a de fortes chances que vous ayez déjà entendu parler du regroupement de crédits. Le principe : regrouper tous ses crédits en un seul pour alléger ses mensualités. La majeure partie des banques proposent ce service. Toutefois attention. Si cette méthode peut apparaître comme une bouffée d’air frais, celle-ci inclut souvent des charges supplémentaires qui viennent augmenter le montant du prêt initial : indemnités de remboursement, assurance emprunteur, etc. « Dans ce cas-là, que faut-il faire ? ». Avant d’opter pour le regroupement de crédits, évaluez le coût de l’opération dans sa totalité.

 

Surendettement : se tourner vers la Banque de France

La dernière solution consiste à soumettre un dossier de surendettement à la Banque de France. C’est aussi la méthode la plus extrême. En effet, les poursuites engagées et les dettes seront immédiatement gelées. Toutefois, le particulier sera inscrit sur le Fichier national des incidents de remboursement des crédits aux particuliers (FICP) dans la foulée pendant sept ans. À partir de ce moment, il vous sera impossible de contracter de nouveaux emprunts.

Une fois le dossier de surendettement examiné, la commission de la Banque de France proposera de mettre en place des solutions afin que débiteurs et créanciers s’en sortent au mieux. La commission peut proposer des échelonnements, des effacements partiels de dettes, des reports, etc.
Si le ménage ne dispose pas des moyens financiers pour rembourser ses créanciers, la Banque de France peut décider de faire table rase des dettes contractées. Si biens il y a, la Banque de France peut vous demander de les vendre pour rembourser vos créanciers. En l’absence de biens ou si les montants émanant des ventes ne suffisent pas à tout rembourser, les dettes sont effacées. Dans ce cas de figure, la durée de l’inscription au FICP s’élèvera à cinq ans.